PORC 2.0 la coupe jusqu’à la lie…

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Une impression de déjà-vu accompagne l’arrivée des vaillants joueurs de PORC 2.0 dans la grande porcherie de Max Rousie, qu’ils partagent avec leurs adversaires du jour, le SCUF: ils ont en effet rencontré ces derniers sur le même lieu, pour une autre demi-finale, lors d’un précédent épisode de l’épopée porcine. Néanmoins, le match se présente sous d’autres hospices que le précédent glorieux: siphonnés en règle par leurs camarades de PORC 1.0 partis défendre leur peau au pays de la choucroute, moins d’une vingtaine de joueurs portent les couleurs de l’équipe au coup d’envoi. Pour confirmer ce pressentiment, le duty (c’est-à-dire celui en charge de vérifier l’arrivée de chacun des cochons dans la porcherie), M. Kevin B, annonce une heure avant le match qu’il s’est trompé de terrain et attend son équipe à l’interdépartemental : il n’a de toutes façons pas été très utile, seul l’habituel Castorix manquant à l’appel à une demi-heure du coup d’envoi.

 

C’est une équipe du SCUF en nombre et en forme qu’affronte le PORC 2.0 ce samedi ; après une dizaine de minutes marquées par un coup de pied dévissé de Deedo (qui atterrit dans les bras de Miguel, à l’aile, 15 mètres derrière le départ de l’action), ils se font percer à plusieurs reprises par la troisième ligne adverse qui aplatit dans l’en-but à deux reprises. Mais la puissance des noirs ne suffit pas et les cochons décident de venir en aide à leurs adversaires: suite à un coup de pied dans le dos de la défense porcine, Hugo Darroman arrive le premier sur le ballon, qu’il essaie à la fois d’attraper à la main et de botter en touche ; il ne parvient à faire ni l’un, ni l’autre, l’ailier adversaire récupère le ballon et c’est l’essai du SCUF. Malgré ce grand instant burnesque, le XV porcin se reprend, et commence à faire douter l’adversaire, qui enchaîne les fautes, encaisse un carton jaune et trois pénalités transformées par le très régulier Pat Sab. Score à la mi-temps: 15-9, le PORC reste dans la course grâce à son buteur.

 

Mais la deuxième mi-temps commence mal: plus aucune touche ne finit alors entre les mains porcines suite à la sortie de notre blondinet n°2, au point qu’ils ne font que subir les attaques de leurs adversaires, qui percent leur défense un nombre incalculable de fois. Le SCUF prend le large au score. Convaincu de la nécessité d’un talonneur de talent sur le terrain, Criss décide de reprendre sa place, pour lancer sur sa première touche une magnifique pizza. Il se reprend néanmoins, et parvient sur la touche suivante à lancer un ballon millimétré; manque de chance, les sauteurs ont perdu l’habitude et oublient de sauter. Le troisième essai est finalement le bon: après une touche parfaitement maîtrisée et un groupé pénétrant,  spécialité de la maison, Deedo s’échappe et fixe le dernier défenseur adverse pour offrir à Pierre P le premier essai du PORC.  Néanmoins le PORC 2.0 continue de prendre la marée et encaisse nombre d’essais; il ne s’agit plus maintenant de gagner le match mais de sauver l’honneur. Ce sera chose faite dans les dix dernières minutes: après une percée d’une cinquantaine de mètres de Henry, l’ami Gersty écarte pour Pierre M (le revenant) sur l’aile, qui va aplatir le ballon dans l’en-but. Mais ce n’est pas tout: les gorets reviennent dans les 22 adverses en raison de l’indiscipline de leurs adversaires. Rusé comme un demi-de-mêlée, le pilier Deedo joue vite une pénalité et plonge pour aplatir sur la ligne d’en-but, entre les jambes d’adversaires puissants mais pas très vifs. Le match s’achève donc sur une défaite 43-28, mais le PORC 2.0 peut se targuer d’avoir réagi dignement, avant d’aller fêter au Cristal la qualif de l’équipe 1.0 en finale.

 

Il faut noter la prestation de Deedo, qui a prouvé à nouveau qu’il était capable d’endosser tous les rôles: entré comme pilier, il a assumé à la fois le rôle de relayeur, et celui de botteur (parfois malheureux), a enchaîné raffuts à la gorge et adversaires sur le cul, a marqué un essai de renard et s’est même offert le luxe de transformer l’essai d’un camarade. Il faudrait inventer un numéro de maillot spécialement pour lui !

ce qui n’empêche pas la réserve de boire la coupe … Jusqu’à la lie !

Hugo D.


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