PorCtrait : une p’tite gorette nous raconte le confinement

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Inès Malot, 21 ans, en deuxième année aux Mines (debout 1ère à droite).

Originaire de l’ouest de Paris, Inès découvre le rugby en prépa à Ginette, puis a confirmé des qualités pour ce jeu avec les ptites gorettes, en poursuivant ses études à l’école d’ingénieur Mines Paristech – PSL.

Elle étudiait à Zurich, la voilà confinée en région parisienne : Inès nous décrit comment elle vit son semestre en Erasmus chez elle, à Courbevoie.

Qu’est-ce que tu faisais avant le confinement ?

« J’étais en semestre d’échange, donc là je fais un « Erasmus depuis ma chambre ». J’étais à Zurich jusqu’à deux jours avant le confinement et par hasard je suis rentrée le weekend où ils l’ont annoncé.

Comment se passe les cours à distance ?

Assez vite l’ETH-Zürich, l’école où j’étais partie en échange, a mis un système de cours en ligne. Donc les profs, la plupart du temps enregistrent leurs cours et nous préviennent que le lien est en ligne. Ensuite on visionne et certains profs organisent des séances de questions qui permettent de voir un peu tout le monde, c’est sympa.

inesmalot

Comment tu gardes la forme ?

Pour rester en forme j’essaie de faire du sport tous les jours. Avec l’équipe de rugby on a des programmes. Trois fois par semaine on se fait des entraînements collectifs assez intenses. Ça permet de se motiver parce qu’on est plusieurs à le faire et on n’est pas seul à souffrir. J’essaie d’aller courir une fois par semaine, même si j’évite de sortir. Sinon j’ai la chance d’avoir un jardin, j’y ai sorti le vélo d’appartement.

Est-ce qu’on travaille que le physique au rugby ?

On travaille la cohésion d’équipe. C’est dur de rester soudées à distance, les appels vidéo qu’on fait permettent de garder la cohésion. On travaille aussi la technique, avec des vidéos qui sont mises en ligne. C’est difficile quand on n’est pas en pratique mais ça rappelle beaucoup de choses. C’est différent, c’est pas optimal mais ça permet de continuer à pratiquer.

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Tournoi de Rugby à X, décembre 2019, Inès ballon en mains

Ton secret pour ne pas péter un plomb ?

Je danse sur de la musique, ça défoule bien. J’essaie de garder un rythme entre le weekend et la semaine. Et l’apéro aussi, ça structure la journée et ça m’aide à tenir.

Un plaisir coupable de ton confinement ?

Je pense que c’est celui-ci, la petite bière de 19h.

La première chose que tu feras à la fin du confinement ?

Si on a le droit de voir des gens, ça sera vraiment organiser un diner avec mes amis. Autrement, rien que se balader dans Paris, faire du vélo, loin.

Interview réalisée par Adelys Olivier, joueuse des ptites gorettes, étudiante en journalisme à l’IPJ-Dauphine-PSL

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