Porc 2 a encore banqué !

Ce samedi matin, dès l’aube, les vaillants guerriers de PORC 2.0 se sont retrouvés à Bougival, presque à l’heure, presque proche de Paris, pour aller presque chercher une victoire. 

Dès l’échauffement, il est décrété par le CA des trois quarts que la savonnette que constituait le ballon ne devrait être manipulée que par le pied de notre cher Gaby. Une excuse de qualité pour pouvoir fumer des bédos à côté des rucks.

Le plan de bataille est suivi à la lettre pendant les 58 minutes de la première mi temps, avec les avants qui auront travaillé leurs phases de conquête pour les 3 semaines à venir. L’arbitre nous y a aidé, en sifflant la fin de l’avantage sur une passe jugée “trop moche” de JR.

Mais malgré avoir planté les quechua dans notre camp, nos amis les banquiers ne dépucelleront pas notre en-but dans cet acte, buttant sur une défense solide et un joli tacle glissé de Deedo. Ils n’aplatiront que sur un matelas d’avants entremêlés.

La deuxième période se révèle radicalement différente, et le soleil ayant séché la pelouse et le ballon, des actions organisées semblent possibles. Ainsi, sur un temps de jeu comptabilisant plus de passes que la première période, le PORC 2.0 parvient enfin à scorer.

Malheureusement, plusieurs problèmes sont venus troubler la gloire des gorets :

- L’arbitre a refusé de siffler la fin de la rencontre à ce moment là.

- Le terrain a fait des siennes en étant mal orienté quand Miguel a assuré la réception du coup d’envoi suivant (il avait déjà fait le coup à Jacky en première mi temps, lorsque celui-ci a poussé le ballon derrière lui en plein repli défensif, geste de bonne foi qui a pourtant valu une biscotte).

- Le côté fermé a ouvert la voie aux joueurs de la banque de france qui fourbement ne s’étaient pas replacés pour jouer dans le sens.

Malgré ces péripéties, le match semblait encore à notre portée. Ce fut sans compter un joueur (dont nous préférons préserver l’anonymat) qui, apparemment, aurait oublié d’aller rattraper une chandelle. Elle finira fortuitement dans les bras d’un 12 de couleur bleue qui ira déposer les derniers défenseurs, puis le ballon dans l’en-but.

Mais bon, c’était encore une équipe de D1, aussi !

Paul Vallet

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