PORC 1 en Thalasso à Rueil pour conforter sa deuxième place !

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C’est par un samedi pluvieux que notre équipe de gorets vient défier le Rac-Rugby de Rueil (Reuil est l’héritier du CASO-ASIP -entente aérospatiale-industries du pétrole) sur ses terres. Ce dernier mot prend tout son sens quand on découvre la qualité déplorable du terrain. C’était l’occasion de passer une après-midi Thalasso entre copains, bains de boue au programme. Aujourd’hui, ça sera bien un match pour les gros !

La victoire est primordiale dans la course aux demi-finales, nous attaquons donc la première mi-temps déterminés et concentrés sur l’objectif du jour : occupation du terrain. C’est malheureusement là que les choses se gâtent. Terrain gras, jambes lourdes, ballon glissant… c’est bien un festival d’en-avant que nous propose cette opposition stérile, jusqu’au moment choisi par Paul pour percer leur défense et venir semer le trouble dans les 22m. Pas grand chose à se mettre sous la dent par la suite si ce n’est la précision chirurgicale du jeu au pied de notre numéro 10, Chocho. Nous finissons par occuper laborieusement leur camp jusqu’à cette filouterie de Matteo qui part dans l’axe du ruck à quelques mètres de leur ligne pour aplatir entre les poteaux. 7-0, le PORC se rassure mais le pire est à venir.

La foire à la saucisse continue de plus belle en deuxième mi-temps. Seul fait d’arme notable, un essai refusé à Thomas pour un soi-disant en avant de passe de notre puissant pilier Potier qui finira par lâcher à la fin de match « En 20 ans de rugby, je n’ai jamais vu ça », en toute sobriété.  Le capitaine Boche, tout aussi sobre que son compère, est exemplaire. Deux pénalités plus tard, le score se porte à 13-0. L’envie est là, les intentions de jeu aussi, mais la réalisation fait peine à voir. Ca dégueule de tous les côtés, devant, derrière, après la passe, sur la percussion, sous les chandelles… Et Jacky de souligner « Je crois qu’on a fait plus d’en-avant que de mêlées », comptabilisées via prozone au nombre de 21, seulement sur la 1ère mi-temps ! On se réconforte en faisant rentrer  notre va-tout sergent « Krischer » en 3ème ligne pour les 10 dernières minutes : « c’était quand même bandant ! » aurait-il glissé sous la douche…

C’est une bien triste copie rendue par notre équipe de baigneurs mais l’essentiel est là, une victoire assurée. A souligner tout de même une belle solidarité défensive agrémentée de quelques jolis tubes et un deuxième match consécutif à 0 points encaissés ! En avant pour les demis (sans parler du Cristal, encore une fois très prolifique).

Article Charlie C.


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