Parce que PORC 2.0 … !

Il est 16h ce samedi, et petit à petit PORC 2 .0 se regroupe dans un banal café proche du stade. Sous le soleil en terrasse, on prendrait plus un Ricard qu’un café mais nous ferons patienter notre gosier quelques heures supplémentaires. Le résultat de PORC 1 se dessine, on se dit alors qu’on ne peut pas se rater. Il est suffisamment rare que PORC 1 soit en finale, PORC 2.0 ne peut qu’y être. C’est donc encore privé de ses sénateurs qu’on se dirige vers les vestiaires. Nous rejoignent alors Deedo, Erwan, PatSab et Vincent (que l’on considérera plutôt comme un père de famille vivant à la campagne).

Pensant sans doute que ce n’était qu’un banal entraînement à Max Rousié, Aidan et Théo (la charnière en fait) ont préféré laissé leur crampon à la maison. Les matchs PORC 2.0 – SCUF n’ont jamais été très prolifiques et sources de grand rugby, mais ce n’est tout de même pas une raison. Ils finiront pas trouver chaussure à leur pied. Après un court discours 100% français (aux fautes près) de Captain Aidan, on se dirige vers le terrain. Les répétitions des touches montrent un caractère stochastique, le four à pizza va se remplir au cours du match. A notre décharge, le vent, le soleil, les élections présidentielles, la pelouse et Donald Trump.

Comme prévu, le match n’est pas un sommet de rugby. Le meilleur élément est clairement le public, bien aidé par le houblon circulant dans leur sang. On notera la belle défense de PORC 2.0 dans les 5m en début de match, très solide sur la ligne. On finira par arriver dans leur 5m avec une touche. La combi spéciale avec remise pour le lanceur est déclenchée, mais un SCUFiste ruine tout en prenant le sauteur en l’air : premier carton jaune de la partie ! Après plusieurs touches, mêlées, bon et mauvais choix, on finira par obtenir une pénalité à 10m des poteaux. C’est pas grand-chose pour le temps passé, mais ça fait 3-0. On continue d’enchainer les fautes et les pénalités contre nous. On se retrouve donc à défendre chez nous, et on finira par prendre un essai du seul pilier sur le terrain qui court moins que Potel, Heissam. Essai transformé avec l’aide du poteau, enculé, 7-3.

On arrive donc à la mi-temps, José demande de mettre du rythme et d’être plus agressif, comme d’habitude en fait. Début de 2^ème mi-temps, c’est le moment que choisi Erwan pour quitter ses partenaires. Cette fois ce n’est pas à la demande de l’arbitre mais pour cause de nez cassé, avec une belle coupure en prime. Vous savez tous ce qui arrive dès qu’Erwan sort, le PORC domine. On passe donc littéralement 15mn dans leur 22m, à enchaîner des touches, des mauls, et quelques actions de merde. Chaque ballon perdu nous étant rendu à cause d’une faute adverse. Une fois le four à pizza bien rempli de lancers divers et variés, avec la complicité de l’alignement, José nous gueule à tous « Les gars, écoutez PatSab, il a un truc à vous dire ». On vous rapporte ici le fond et pas la forme « Vous êtes des grosses bouses en touche, on joue tout derrière. Promis, on filera pas la balle à JR ».

On suit donc les consignes et les seules touches seront celles données par le SCUF. Promesses tenues, la balle n’est pas arrivée jusqu’à JR. Théo s’est chargé de faire les en-avant à sa place. Après un replacement de PatSab à l’ouverture, la séance domination finale du PORC commence. On notera sur cette période un drop du SCUF, suivi du cri de José « ça change rien les gars, faut quand même marquer un essai ». On enchaine donc les temps de jeu, Heissam (SCUF) prend un carton jaune sous les acclamations du public, on reste proche de la ligne. On finit par se faire envoyer en touche à 5m de leur ligne, balle pour eux. Dernière action nous signifie l’arbitre. Touche à 4, prise devant par un SCUFiste qui lâche sa balle pour taper au pied, mais prend une cartouche porcine en même temps. Balle dégueulée ! Le PORC conserve sur les 12 à 15 temps de jeu demandés par Coach Pepito, avant que RomainL ne s’arrache pour aller s’étaler dans l’en-but. Théo réussit la transformation pour nous envoyer en prolongation, 13-13.

On respecte les principes de base, c’est-à-dire on balance loin devant et on défend. Le public encouragé par la bière, continue de se donner. Pénalité obtenue à 40m des poteaux, le long de la ligne de touche. Sous les encouragements du coach (« on montre qu’on a des couilles, on prend les points »), Théo la tente et réussit l’exploit, 16-13 pour nous. La suite ne sera que défense héroïque du PORC 2.0 pour glaner une dernière pénalité et balancer en touche. S’en suivra un Pilou Pilou par Jacky :

 

« …

…

Parce que PORC 2.0 ROOOOSE

Parce que PORC 2.0 NOOOOIR

Parce que PORC 2.0 … »

Nous laisserons le comité de la Burne vous narrer les exploits de la dernière mi-temps.

Charlie P.

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