Au R5, il faut surtout être fort au Chi Fou Mi

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Comme à son habitude le R5 a passé la nuit précédent le tournoi en préparation physique et mentale.
Le R5 se lève frais comme un gardon pour aller porter les valeurs du PORC, après avoir passé une partie de la nuit dans un bar Australien, pour fêter(?) le retour de notre cycliste préférée dans son plat pays (Groland du dessus).

Le responsable RATP (ndlr : Grégoire) ayant failli à sa tache, le R5 s’en va visiter Marne-la-Coquette en voiture.
Ayant éliminé les brebis galeuses dès l’étape des présences en ligne, tout le monde est à l’heure ou presque, un petit doute subsiste car Maud avait décidé de venir en vélo depuis République (20 km!), mais elle est arrivée saine et sauve ! On a les maillots, les licences, le chèque bref tout roule…

Pour les filles l’histoire est compliquée quand ca veut pas rigoler, ca veut pas ;

Les vestiaires sortis de l’époque de l’URSS avec 10 douches pour toutes les joueuses du tournoi ne rassurent pas Natalia, qui jouait pour la première fois. Les filles se sachant condamnées à arbitrer le premier match, Mathilde et Antia se sacrifient pour l’équipe. Heureusement, les entraîneurs de plusieurs équipes leur ont donné des conseils. La règle des « 5 mètres » leur procura quelques difficultés, mais elles finirent par s’en sortir.
En ce qui concerne le jeu…

Une défaite 0-2 pour le premier match, avec un jeu sans accélération et puissance dans les passes, et le deuxième 1-7 contre les Rockettes avec un essai « pick and go » de Mathilde qui surprit leurs adversaires. Pour le dernier match, les filles s’entraînent à faire des redoublées et des croisées pour sauver la face, même si la coupe du monde n’est pas en jeu ce qui a plutôt bien fonctionné puisque elles ont pris plus d’initiatives sur ce dernier match et évité la défaite, score final de 2-2.

Ce qui ne fut pas suffisant pour se qualifier.

Pour le mixte avec une équipe intégrant plusieurs nouveaux joueurs, et leur bonne humeur (on remercie les filles venues du XV et du VII pour nous aider), on se dit que le premier match face aux champions de France en titre risque de tourner au vinaigre.
Sachant que, culturellement, pour les membres du R5 ce match est en général une mise en jambe qui permet aux joueurs de se réveiller et d’éliminer les traces de la soirée de la veille.

Mais c’était sans compter sur la défaillance des célèbres galactik à la vue de notre compo d’équipe → Match gagné par forfait.

On nous propose donc un premier match amical contre une équipe composée d’adversaires motivés pour jouer.

Comme à notre habitude sur le premier match on en prend un ou deux d’entrée, sur l’intérieur, sur les ailes. Bref, une défaite en amical.

Une trêve nous est offerte avant le match suivant, on en profite pour mettre en place les exercices de défense travaillés à l’entraînement avec Matteo, le jeu est beau, les joueurs sont concentrés, cela commence à sentir bon.

On nous propose un nouvel amical contre Chevreuse qui sera notre adversaire 15 minutes plus tard, on ne compris pas forcément le principe sur le coup, mais bon, autant tester les exercices mis en place à l’entraînement.

Maxime étant interdit de chistera par coach Cecile, c’est Nicolas (qui est encore lucide à ce moment du tournoi) qui pour son premier tournoi se charge du P.O.T.D. (comprendre play of the day) en lâchant une chistera pour notre premier protagoniste mis sur orbite.
L’équipe va ensuite dérouler un rugby solide et pragmatique.

Victoire 4-0.

Enfin vient le vrai match, la pression monte, Chevreuse sort de nouveaux joueurs qui n’ont pas participé au match précédent.
Ce match sera un des plus aboutis de la saison, avec un rugby propre, des passes sur un pas, une défense sereine.
On notera l’essai de Nicole suite à une course géniale plein axe.
Victoire 5-1.

La demi promet face au Cougarachas vainqueurs large dans leur poule. Le capitaine galvanise ses troupes avec un discours du genre « tranquille on va essayer de pas trop en prendre »
Le PORC joue propre, le PORC pose son rugby et mène 2-1.
Il marque ensuite l’essai du 3-1, mais sera victime d’un seau d’eau mi arbitral mi climatique, puisque un toucher inexistant (il n’y a même pas eu une main) est sifflé. Même l’adversaire vient dire à l’arbitre qu’elle n’a pas touché, mais l’arbitre est têtu (c’est le terme le plus poli qui m’est venu à l’esprit parmi un certains nombre de noms d’oiseaux ^^).
Bref, l’adversaire profite de la situation pour égaliser, et nous marquera un dernier essai sur une énième erreur arbitrale, qui fait partie du jeu.

Défaite 2-3.

Le tournoi n’est pas fini, il faut jouer la petite finale, la fatigue commence à se faire sentir suite au nombre réduit de remplaçants, mais la volonté y est.

L’adversaire, l’AS à 5 est fort sympathique, le match est fair-play mais la lucidité des joueurs n’est plus au rendez-vous.
Sur un changement, Grégoire demande à Nicolas d’attendre le remplacement pour lancer le jeu, ce dernier ne réagit pas, démarre tout seul, perce s’en va à l’essai puis finalement réagit au message de Grégoire et s’arrête pour se faire toucher et ne pas tuer le match.
Enfin le P.O.T.D. (le deuxième du jour) Nicolas en bout d’aile tente une passe pour son ailier, oubliant qu’il s’agit de lui-même et qu’il ne peut pas être à deux endroits en même temps, perte de balle sans conséquence.
Score final 3-3.

Mort-subite, le capitaine perd le toss, et l’adversaire marque sur sa première occasion.

Défaite synonyme de quatrième place sur douze.

Moralité : plutôt que de bosser vos passes, entraînez vous à Chi Fou Claque.

Mais les joueurs se sont régalés, et partent sans manger voir le XV de France affronter l’Italie.

Maxime M.

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